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Entretien avec Liliane Gallet-Blanchard, directeur de l’UFR LEA à l’Université Paris-Sorbonne

     

Enquête préparatoire à la journée d'Études II du 25 avril 2007

« Les formations universitaires face aux exigences de la professionnalisation. Savoir et employabilité »

Compte-rendu de l'entretien avec Liliane Gallet-Blanchard,
Directeur de l'UFR  LEA et responsable du Master professionnel Métiers du Commerce International à l'Université  Paris-Sorbonne

1. La professionnalisation des étudiants en humanités est-elle un problème, et notamment un  problème contenant ici une dimension de spécificité  ?

La question de la professionnalisation est importante, ce pourquoi d'ailleurs les LEA ont été crées en 1972. Nos formations intègrent des stages en Licence, en Master1 et en Master 2.

2. De quelle manière prenez en compte les exigences de la professionnalisation ?

Nous la prenons en compte dans les programmes, notamment en fonction des retours que nous avons des étudiants en stage en entreprises. Nous testons nos formations, par les retours des étudiants, pour savoir si les contenus sont adaptés à ce dont ils ont besoin dans leur vie future.

3. Les entreprises sont-elles le débouché principal ?

Oui, absolument.

4. Souhaiteriez vous l'établissement d'un bureau pour encadrer la professionnalisation ?

Nous avons le SCUIO et le bureau des stages, où les étudiants de LEA vont quasi automatiquement.

5. Quels sont les retentissements des stages ? Comment fonctionnent les dispositifs de professionnalisation ?

Il faudrait davantage de communication avec les entreprises, en ce qui concerne les offres, les possibilités d'affichage des informations de professionnalisation, ce que nous faisons pour notre part au niveau de l'association des étudiants du M2 métiers du Commerce International (qui publie par exemple les curriculum vitae), de façon à améliorer la visibilité des compétences de nos étudiants.

6. Vos étudiants se professionnalisent-ils après leurs stages ?

Au niveau Licence, quasiment jamais. Au niveau Master 1, très peu. Au niveau Master 2, après une sélection importante (30 étudiants sélectionnés en Master 2, pour 120 à 130 inscrits en Master 1), tous les étudiants se professionnalisent, soit dans l'entreprise qui les a employés en stage, soit dans une autre entreprise, dans les six mois qui suivent environ.

7. La professionnalisation dépend-t-elle des contenus enseignés ? Comment serait-il possible de les transformer pour améliorer cette professionnalisation ?

L'insertion professionnelle est liée aux contenus, d'où l'importance notamment de l'analyse des rapports de stages, analyse qui permet en permanence de renforcer certains atouts de professionnalisation.

8. L'amélioration de la professionnalisation doit-elle, selon vous, se concevoir sous la forme de master professionnels de plus en plus multiples, ou sous la forme d'une transformation des master de recherche eux-mêmes, en intégrant des enseignements plus professionnels ?

On ne peut pas saupoudrer des enseignements professionnels à l'intérieur des masters de recherche, sans quoi les étudiants n'auront pas de compétence réelle et ne pourront résister à la concurrence, des grandes écoles notamment. Mais le niveau de formation de ces personnes, notamment culturel, leur permet de s'adapter à d'autres types d'enseignements.

9. L'adaptation aux finalités professionnelles peut-elle être dommageable aux contenus ?

Cela dépend comment c'est fait. Il ne faut pas opposer recherche et professionnalisation, qui s'articulent et se complètent. Par exemple, dans l'École Doctorale IV de Paris-Sorbonne, il y a un doctorat « commerce international » qui est un Doctorat de recherche. Il faudrait également développer les thèses CIFRE (financées par les entreprises), qui montrent bien qu'il n'y a pas d'opposition radicale entre les deux.

10. Y a-t-il des limites à la professionnalisation des formations, s'il n'y a pas de murs entre les deux ?

Il ne faut pas basculer dans un autre extrême : l'exigence culturelle est importante.

11. La professionnalisation n'intervient-elle strictement, dans les contenus de formation, qu'en Master 2 ?

Non, l'ensemble des contenus est orienté vers le monde des affaires dès la première année.

12. Quel le pourcentage moyen d'embauche des étudiants avez-vous aux différents niveaux de formation, quels sont leurs employeurs ?

En Master 2, nous avons des idées précises. En troisième année de Licence et en Master 1, les étudiants continuent généralement leurs études.

En Master 2, ils ont un débouché en rapport direct avec leurs formations : nous avons un suivi de dossier important, à tous leurs niveaux : logistique, import-export, cadre commercial …

13. Que font ceux qui ne trouvent pas de débouchés ?

En Master 1, ils prolongent en général par des écoles de commerce ou d'autre types de formations. En M2 je ne connais pas de cas où ils n'aient pas trouvé un emploi au bout d'un an ; au pire, CDD et interim. 

14. Quelles conclusions en tirez-vous quant à ce qu'il faudrait compléter dans leurs formations pour améliorer la professionnalisation ?

Il ne s'agit pas seulement de compléments professionnels, mais de compléments dans la formation théorique elle-même, comme pour les cours de droits et d'économie (finances à développer) , qui leur permettront ensuite de refaire d'autres formations.

15. Les étudiants qui s'arrêtent en cours d'étude sont-ils nombreux ?

Non, dans la mesure où nous les avons orientés initialement, selon une méthode dite maintenant « active ». Il y a donc très peu de déperdition.

(Entretien réalisé par Ludivine Thiaw-Po-Une, transcrit par Geoffroy Lauvau, relu par Madame Gallet-Blanchard)

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